EDITION N01 - Press Release
La créatrice Bouchra Jarrar par Marcel Hartmann
With Edition n°1, I wanted to start a fresh chapter, one that would let me express what’s at the heart of my signature, my style, and the allure I wish to offer women. This Edition allows me to reveal the essence of my creativity and voice my passion for my profession while placing quality over quantity. For that reason, I am presenting just fifteen looks: an ideal wardrobe.
I am presenting this collection in my own home, very simply, in the hopes that you will enjoy this moment — one that is authentic and true.
A light flannel, silk georgette, boiled wool, cotton poplin, wool gabardine, cady crepe, leather, Monsieur’s grain de poudre, and crêpe de chine that’s as light as the couture feathers I love working with, as well as Berber weaves that nod to my roots — and those of my grandmothers — are worked by hand, here in Paris, pick by pick and slay by slay.
Creating my fabrics and dyeing them in absolute colors according to what I consider essential — from ivory to black, navy to midnight, optical white to khaki — allows me to express what inspires me the most about my work: studying clothing, composing a silhouette and articulating a collection.
For me, it’s a subject of endless fascination.
Working with the body, considering it as the center of everything, is what I try to achieve with every step of my creative process. Women wear trousers with a masculine allure; fluid, flared cuts capture the essence of Parisian chic. I like to think of it as a parfum de couture that carries my name and that of my father. Creating is my space, it’s where I live and breathe.
Je donne suite à mon histoire de mode par cette première Edition qui me permet d’exprimer le cœur de ce qui fait ma signature, de mon style et de l’allure que je souhaite offrir aux femmes.
Cette Edition me permet d’aller à l’essentiel de ma créativité, d’exprimer ma passion pour mon métier en privilégiant la qualité plutôt que la quantité. Le nombre de silhouettes que je vous propose est d’une quinzaine : un vestiaire idéal.
Je vous reçois à la maison, simplement et j’espère vous donner un bon moment, un moment agréable , un moment vrai.
Une flanelle légère, de la georgette de soie, de la laine bouillie, de la popeline de coton, de la gabardine de laine, du crêpe cady, du cuir, du grain de poudre de Monsieur et du crêpe de chine aussi léger au porté que les plumes coutures que j’aime travailler ; et aussi les tissages berbères. Ils me rappellent mes origines, celles de mes grands mères, travaillées ici à Paris, à la main, chaine contre chaine, trame contre trame.
Créer mes matières, les teindre dans mes coloris absolus autour d’une gamme évidente à mon regard, qui va de l’ivoire au noir, du marine au nuit, du blanc optique au kaki pour vous donner à voir ce qui m’émeut le plus dans mon travail : l’étude du vêtement, la composition d’une silhouette et l’articulation d’une collection. Tout cela me fascine. Travailler autour du corps et le penser, le ressentir comme étant le centre, c’est vers cela que je tends à chaque étape de mon processus créatif. Des femmes en pantalon à l’allure d’homme, des pantalons fluides à jambes évasées qui les rendent désirables. Diffuser ce parfum de couture et le nom de mon père. La création est l’espace où je respire le mieux.